De nombreux salariés sont amenés à travailler en hauteur dans le cadre de leur activité : électriciens, personnels du BTP, agents d’entretien, techniciens de maintenance, professionnels du spectacle …
Troisième cause d’accidents du travail et deuxième cause d’accidents mortels après les accidents routiers, les chutes de hauteur entraînent chaque année une cinquantaine de décès.
Des procédures de sécurité méconnues ou non respectées, un équipement non utilisé, inadéquat ou défaillant font partie des causes à l’origine de ces accidents.
Depuis 2004, la réglementation impose à l’employeur de rechercher l’existence d’un risque de chute de hauteur dès lors qu’il y a élévation de personnel (pas de hauteur minimale). Lors de l’évaluation des risques dans l’entreprise, l’employeur doit prévenir de ce risque en se conformant aux principes généraux de prévention du Code du Travail (Article L4121-1 et suivants).
Suivant ces principes, le travail en hauteur doit être réalisé par des personnes ayant reçu une formation spécifique aux opérations envisagées par l’employeur. La réglementation prévoit des formations particulières, notamment pour les échafaudages et les équipements motorisés pour le travail en hauteur comme les PEMP (nacelles).